Le Château de Sable
IBSN : 2-913483-08-9
Récit, 178 pages, Les Editions de la Nerhe, 2000, 15€.
L’été 45 au bord de la mer des enfants oublient la guerre.
Une plage en été. Pas n’importe quelle plage ni n’importe quel été.
Nous sommes en Bretagne en 1945. La guerre est finie pourtant elle est partout présente, sur le sable et dans les têtes.
Un petit parisien en culottes courtes débarque avec ses parents et amis à Ker Genenviève, pension de famille improvisée où petits et grands vont vivre leur premier été de liberté.
Cocolili découvre la mer qu’il est convaincu de connaître déjà, apprend avec gravité qu’il a l’âge de raison et en saisit l’importance : il vivra désormais près du centre du monde.
Le temps se déroule comme un rouleau de papyrus sur lequel passé et avenir se touchent et se confondent quelques fois.
La Cour des Cadres
ISBN : 2-913483-07-0
356 pages. Les Editions de la Nerthe, 2000. 28,50 €.
Mais quelle est donc cette Société Mondiale de Services Publics qui semble si influente de Danos à Tripoli, du parvis de l’Hôtel de Ville de Paris aux contreforts des Alpes ? Quelle est donc cette Mondaile dont les concurrents s’appellent Lyonnaise ou Générale ?
Ce roman en décrit cruellement la vie quotidienne : ballet des présidents et des directeurs, des chefs et des sous-chefs, des conseillers et des secrétaires, des ministres et des ministrables…
Le revenir
ISBN : 2-84869-049-6
Les Editions de la Courtine 2005.
Roman du temps toujours recommencé.
Jean-Luc et moi jouons aux échecs ensemble depuis quelques cinquante ans.
Les mêmes courtes vagues d’eau grise secouent toujours des Pierron et des Perrin entre Gris-Nez et Douvres. Toutes les six heures, le nez des bateaux pivote dans le chenal d’Arcachon. Toutes les femmes sont fidèles. Les hommes ne le sont pas. Tous les hommes sont jaloux. Les femmes ne le sont pas. Louise est pieuse. Camille est paienne. Philippe s’est fait chasser du lit d’Isabelle qui danse avec Nicolas.
Il n’y a rien de nouveau sous le soleil, nous avons appris les échecs ensemble à Paris, il n’y avait pas de mur à Berlin, nous jouons aujourd’hui au Pyla, il n’y a pas de mur à Berlin.
Cette fois-ci, je vais battre Jean-Luc.
Traité des corruptions
ISBN : 2296033075
L’Harmattan 2007
Les magistrats sont durs pour les écarts que les entreprises s’autorisent parfois pour décrocher des marchés. Mais de quels écarts s’agit-il ? Ecarts par rapport à la loi ? Aux moeurs ? A la morale ? L’auteur, ingénieur, chef d’entreprise et ancien détenu, enseignant, présente les réflexions d’un homme d’expérience sur les dilemmes auxquels sont confrontés les responsables en situation. Face aux ententes illicites, la corruption nécessaire à l’accès à certains marchés, l’espionnage industriel… comment se comporter pour ne pas perdre ses marchés ? Pour ne pas perdre son âme.
Tous coupables
ISBN : 2715814291
Editions Balland 2002
Préface de Véronique Vasseur. Réquisitoire contre le système judiciaire et la prison.
Ouvrage collectif d’hommes politiques, chefs d’entreprise, hauts fonctionnaires qui ont été les protagonistes des grandes affaires politico-financières de la dernière décennie. Parmi eux: Loïk Le Floch-Prigent, ex PDG d’Elf, embarqué dans un scandale d’État ; Jean-Michel Boucheron, député socialiste d’Angoulême, accusé de malversations; Olivier Spithalcis, impliqué dans le dossier de la Mnef ; Jean-Jacques Prompsy, directeur commercial de la Lyonnaise des Eaux mêlé aux affaires Urba ; le préfet Yves Bonnet, ancien patron de la DST et d’autres. Certains ont été jugés, d’aortes non. Certains se reconnaissent coupables, d’autres clament leur innocence. Qu’importe. Ces personnalités ont fait, à leur corps défendant, l’expérience de la justice et de son corollaire, la prison. Leurs démêlés avec l’institution judiciaire les ont confrontés au système. Ils ont découvert les instructions trop souvent bâclées et conduites à charge, l’acharnement des juges en proie à des préjugés de classe et acharnés à obtenir des aveux, y compris contre l’évidence des faits. Ils ont appris que la présomption d’innocence est un leurre et que les droits de la défense sont souvent bafoués. Leur expérience de la détention les a plongés dans un univers humiliant, infantilisant, où l’argent est roi et les atteintes à la dignité humaine monnaie p courante. À ce régime, les maisons d’arrêt sont devenues des centres de perfectionnement aux métiers de la délinquance. Réunis dans le Groupe Mialet, les “V.I.P. de la Santé” comme on les surnomme parfois, ont choisi de rompre leur silence, témoignent de leur expérience, de leur indignation, de leur souffrance aussi. Ils font des propositions pour changer le système afin qu’il soit plus humain mais surtout plus efficace.