Pechiney ? Vendu !
ISBN : 9782911762888
Mines Paris, les Presses – Octobre 2007 – 306 pages
Grandeur et decadence du plus grand groupe industriel Francais
Rio Tinto rachètera-t-il Alcan qui a lui-même absorbe Pechiney, il y a moins de quatre ans?
Place, donc, aux détenteurs de ressources minières et a l’intégration par l’amont. Comment en est-on arrive la? Pourquoi après avoir été leader de l’électrolyse et de la transformation de l’aluminium, Pechiney n’existe-t-il plus que dans la mémoire collective? Pourtant quelques établissements phare de Pechiney existent encore, insensibles aux changements de politiques. Pour combien de temps?
Philippe Thaure, ingénieur civil des Mines a passe plus de vingt ans dans le groupe Pechiney. Il a occupe des fonctions notamment aux USA, qui l’ont amène a en côtoyer de près les dirigeants. Il retrace, depuis les années soixante, les actions de diversification effectuées sous l’influence des politiques ou des lobbies d’ingénieurs, les investissements hâtifs ou divises et les erreurs de stratégie qui conduisirent a la mort presque programmée de Pechiney.
Philippe Thaure décrit les multiples interventions de l’Etat dans la vie de Pechiney tout au long de ce demi-siècle et nous offre de ce fait une rétrospective passionnante de la vie politique qui lui était parallèle.
“Pechiney?.. Vendu!” presque un livre sur le management désastreux d’une entreprise conduite par les politiques et les castes des grands corps d’ingénieurs.
Chronique du prochain Krach bancaire
(co-écrit avec François Vinçotte)
ISBN : 978-2-35551-094-6
La dernière crise financière de 2008 a ses racines dans la bulle immobilière des Etats Unis, certes, mais elle suit depuis plus de deux mille ans les crises fondées sur la crédulité humaine et l’envie de s’enrichir rapidement. Les décisions de supprimer l’étalon Or ont facilité la création de monnaie notamment aux USA et contribué à l’augmentation des facilités de crédit à l’origine des bulles en tout genre.
Avec objectivité, sérénité et compétence, les deux auteurs de part et d’autre des rives de l’Atlantique dressent l’inventaire de l’état mondial, tel un notaire pour une succession :
- L’une des racines majeures de la crise réside dans l’utilisation excessive de crédit à des fins spéculatives.
- En vingt ans les produits dérivés ont atteint un niveau de valeur très supérieur à celui cumulé des actions et obligations.
- La moitié du commerce international passe par les paradis fiscaux… Qui a donc tant intérêt à les préserver ?
- Le problème de la définition d’une monnaie de référence internationale différente du US $ devra un jour… être résolu.
- Il y a trop peu de coordination au niveau international ! Une coopération étroite et permanente doit être instaurée afin d’assurer la cohésion et l’unicité des politiques dans le monde entier.
C’est un profond bouleversement des opinions, des comportements, de l’action des citoyens comme des entreprises et des agents économiques…. qui doit s’imposer aux politiques, aux financiers, aux institutions monétaires et bancaires, pour faire respecter discipline et rigueur en matière économique et financière.
Il n’y a pas de fatalité pour qu’une crise se métamorphose en une catastrophe mondiale…
Mais si aujourd’hui rien n’est entrepris pour imposer les changements indispensables, la seule question à poser sera :
À quand le prochain krach ?